Assault City (SEGA – 1990).
Voilà ce que l’ont pourrait qualifier d’ « Opération Wolf » futuriste, du tir sur cible au déroulement automatique, purement arcade, qui ne mettra pas vos neurones à rude épreuve. Développé par Sanritsu/Sims pour le compte de SEGA, ce jeu existe en deux versions, l’une tire partie du Light Phaser pour vous offrir du vrai gun shooting, l’autre, strictement identique dans sa forme et son déroulement, se joue plus classiquement au pad. Dans ce dernier cas, le premier bouton vous sert à faire feu, le second module la vitesse du curseur de tir.
L’inspiration du titre n’est pas sans rappeler « Terminator », vous évoluez dans un monde chaotique où les machines ont pris le contrôle. A noter le louable effort de scénarisation fait par les programmeurs qui ont intégré pas mal de textes et d’images plus ou moins animées avant et après chaque scène. Malheureusement, les caractères défilent si vite qu’ils ne vous laissent même pas le temps de lire l’histoire (!).
Tout commence par une séance assez austère de tir de précision destinée à évaluer votre niveau afin de moduler la difficulté du jeu en fonction ; une bonne idée. Ensuite, direction les six missions qui suivent toutes le même schéma : défilement de droite à gauche et confrontation avec le boss. Pas vraiment de surprises à attendre, votre arme n’est pas modulable et seulement deux power-up sont à récupérer. On tire sur tout ce qui bouge, il faut juste veiller à ne pas dégommer les quelques scientifiques innocents égarés. Les boss ont par contre manifestement fait l’objet d’une réelle recherche et sont bien travaillés, c’est un plaisir de les combattre.
Techniquement, il y a de quoi être satisfait, l’animation tien la route, avec des sprites de bonne taille, et les boss (là encore) méritent le coup d’œil. En fait, graphiquement, il se dégage un réel charme de cette production dont on peut dire qu’elle a été soignée, si bien que même si elle n’apporte rien au genre, parvient à retenir le joueur. Dommage que le niveau de difficulté soit assez faible, l’aventure se boucle en une petite demi heure (maximum). Avec une durée de vie conséquente et quelques options supplémentaires, cette aventure aurait pu devenir une valeur sûre de la machine et un incontournable du Light Phaser. A essayer sans crainte tout de même !