Il faut bien le faire, après tout.
Couverture moche, page de démarrage vide... Je ne sais pas vous, mais quand j'ai vu ca sur mon émulateur, ca m'a donné envie de passer à autre chose.
L'histoire de Pit Fighter ( "combattant de la fosse") est un véritable conte philosophique enchanteur : vous êtes un combattant qui fleure bon les anabolisants et qui affronte d'autres combattants où tous les coups sont permis, même les coups au sol. En fait, surtout les coups au sol.
Vous commencez par choisir votre personnage parmi les trois disponibles : Kato, Ty et Buzz. Chacun a son point fort et sa technique spéciale :
_ Kato : est rapide et peut faire des combo-punch
_ Ty : est agile et peut faire des flying kick
_ Buzz : est fort et peut faire des body-slam.
Une fois sélectionné, vous partez dans l'arène pour 11 combats.
Petite explication sur ce qu'on voit.
_ Les trois boules grises verticales : votre compteur de coups spéciaux. Appuyez sur 1 & 2 simultanément pour le déclencher.
_ à droite : le portrait de votre fighter.
_ encore à droite, en haut : le $ représente votre score.
_ juste en dessous ,"ko" : représente le nombre de fois que vous avez mis l'adversaire KO
_ en bas : votre santé ( les barres) et votre nombre de continus ( les coeurs). La santé ne se remplie pas entre les combats : vous êtes chez les durs !
_ à droite : le portrait de votre adversaire et sa santé.
Dans pit-fighter, pas besoin de se prendre la tête avec des quarts de cercle bas avant+1, les contrôles sont simples :
_ vous matraquez le bouton 1, vous donnerez des coups de poings
_ vous matraquez le bouton 2 : vous donnerez des coups de pied.
_ bouton 1 &2 : coup spécial. Un seul suffit largement.
Certaines personnes semblent insinuer que ce jeu est une offense aux cinq sens, et là je m'insurge :
_ les graphismes ( la vue) : sont très corrects. Oui les décors sont bien faits, je trouve. Une ambiance à la Streets of Rage. Quant aux personnages, même s'ils sont aussi charismatiques qu'une botte de poireaux, ils sont bien reconnaissables pendant les combats. Quoi ? Ah si si, je vous assure : on distingue parfaitement la couleur de leur pantalon de pyjama. Pendant mon test, j'ai adoré jouer avec pyjama-rouge : il est trop balèze.
_ les musiques (l'ouïe): là encore, je ne vois pas le problème. Les musiques de Pit-Fighter sont comme celles de Desert Strike ( autre titre adapté par Domark) sur la console : inexistante durant l'action et largement supportables avec des boules quies le reste du temps. Il vous faut quoi ? Du Bethoven? Du Vangelis ? On est là pour se foutre sur la gueule, pas pour écouter la quatrième symphonie.
_ la maniabilité (le toucher) est bonne aussi. En matraquant les deux boutons, j'ai réussi à toucher quelques fois mon adversaire, ce qui est le but du jeu. Ergo, la maniabilité est bonne. Tenez, j'ai même réussi à placer correctement un coup spécial, une fois !
Quoi j'ai fait n'importe quoi sans réfléchir ? Mais on est dans le pit, coco ! Les gars ici ce sont des bêtes sauvages : tu prend le temps de réfléchir, t'es mort !
_ le gout : un jeu n'est véritablement mauvais que si tout le monde s'accorde sur celà. Il existe plus de 6 milliards d'individus dans le monde, or la probabilité pour que tous s'accordent sur le fait que Pit Fighter soit mauvais est ridiculement faible. De fait, Pit-Fighter, malgré ses non-qualités, n'est pas un mauvais jeu.
_ l'odorat. L'argent n'a pas d'odeur, et par conséquent, vous ne sentirez pas la différence si le votre va dans la poche des éditeurs de pit-fighter.