L'idée du test m'est venue cet après-midi alors que je montrais la version Master System au neveu avant de l'ajouter avec le reste de la collection. Non loin de la version Game gear elle aussi complète.
Une différence dés l'écran titre : ca rajoute à l'intérêt de collectionner les versions des différents supports.
Wonderboy the Dragon's Trap est la suite de Wonderboy in Monster Land. Pas juste quelques années après : le dernier boss de Wonderboy 2 est littéralement le premier de W3. L'idée est sympa et on aimerait la voir plus souvent.
Et ainsi après son voyage, Wonderboy affronter le méchant dragon, qui s'avère être un dragon mécanique ou Dragon Meka. La victoire sera de courte durée car le héros sera maudit et transformé en lézard : la quête pour retrouver son humanité peut débuter.
L'une des différences que l'on retrouvera à plusieurs reprises est l'agencement des décors. La raison est aisée à comprendre en regardant les captures d'écran : pour garder une visibilité et une taille de personnage correcte, la version game gear a une hauteur et une largeur en blocs moins importante. Cette différence n'est absolument pas pour me déplaire, moi le joueur et non le testeur : je connais presque par coeur la version Game Gear, mais là j'ai presque l'impression de redécouvrir le jeu.
Et maintenant jouons au jeu des différences : au moins deux se cachent sur ces images, trouvez les.
La première vient des pierres : rouge d'un coté, bleue de l'autre. En fait, l'une est sélectionnable et utilisable, l'autre non.
L'autre différence vient des indicateurs. la version Master System dispose d'un indicateur supplémentaire : les points de charme.
Le charme dépend :
_ des pierres de charmes ( mentionnées juste avant)
_ de l'équipement
_ de l'espèce du personnage.
J'ai bien parlé de l'espèce. Souvenez vous, j'ai dit que la malédiction du dragon Meka transformait Wonderboy en lézard; hé bien pour être délivré de cette malédiction, il devra affronter d'autres dragons, qui libéreront une autre malédiction et transformeront le héros en d'autres animaux. Vous serez donc tour à tour lézard, souris, piranha, lion et faucon. Chacun a ses spécificités propres, ce qui renouvellera le gameplay régulièrement. Ainsi le faucon pourra voler là où nul autre ne pourrait poser la patte, et la souris seule capable de faufiler là où seule sa taille l'autorise.
Au contraire de l'opus précédent, le jeu ne peut se finir d'une traite ( enfin si, mais ca prend un peu de temps). Un système de mots de passe est prévu à cet effet. Avant d'entendre des gémissement, non, il n'est pas aussi douloureux à utiliser que celui de Wonderboy 5 sur Master System ( la version Megadrive en est dépourvue).
Au sujet des mots de passes, Piranhaman en avait trouvé toute une liste sympa. Pour ma part, une fois le jeu terminé, il y en a un que j'ai utilisé pour le fun :
WE5t 0NE 0000 000
Avec ce code, vous êtes en ville, humain, avec toutes les pièces d'équipement : de quoi faire divers essais amusants.
Au passage, on notera une différence entre les NPC.
Idem à l'hopital ...
... et à la boutique, encore. Cherchez pas, Mr Pig possède toute la ville et seuls de valeureux justiciers pourront la libérer avec leurs poings nus.
Euh, Mr Pig, pourquoi le point d'interrogation ?
Réponse : vous n'êtes pas assez beau/belle. Faut pas rester là, y a du monde qui attend derrière.
Hé oui, c'est ici que les points de charmes de la version Master System jouent leur rôle. Selon votre charisme, les vendeurs dévoileront ou non leur inventaire. Au début il suffit d'acheter les deux protections de mythril et de les équiper pour avoir assez de charme et pouvoir acheter l'autre pièce, l'épée. Après, faudra soit plus de pierres, soit l'équipement et la race qui conviennent. Toutes ne sont pas logées à la même enseigne, il fautb bien avouer : le lézard, par exemple, a 0 charme de base.
Sur Game Gear, les pierres de charmes jouent un autre rôle, probablement lié à la nature portable de la console : elles permettent de retourner instantanément en ville. C'est quoi le rapport ? Hé bien imaginez que vous êtes dans le train, que vous venez de battre un boss et que le train se rapproche de la gare. Sans pierre, il vous faudrait soit mourir, soit faire tout le trajet jusque la ville ce que peut prendre du temps et occasionner du stress.
Avec une pierre, hop, retour en ville, password noté et on remballe la machine avant de sortir frais et content d'avoir fait une bonne partie : vous arrivez au boulot éclatant, le chef est ébloui par votre aura de winner et il vous file une promotion sans discuter. Merci les pierres de charme !
Enfin une dernière différences : les portes cachées ne sont pas les mêmes. Les habitués d'une version constateront que les portes qu'ils connaissaient ne se retrouvent pas forcément dans l'autre. Exemple, cette boutique au sommet de la pyramide. Bon, dans le cas présent, c'est un peu normal : les pierre de charmes ne se vendent pas sur la version Master system. Sinon comme je le disais plus haut, l'agencement des niveaux est différent et du coup, vous redécouvrirez le jeu même après l'avoir fini de l'autre coté.
Un dernier mot sur le gameplay : les magies.
Dans Wonderboy 2, soyons honnête, on s'en passait bien : ca coutait des sous qu'on préférait généralement investir dans du meilleur équipement ou dans les soins. Dans Wonderboy 3, on retrouve les même magies, mais de manière légèrement différentes : elles sont sélectionnable via le menu d'inventaire ( start au pause ), sauf durant les combat de boss, et sont droppées par les ennemis ou les nombreux coffres. Vous pouvez même en acheter dans des boutiques, Sur la game gear du moins : je n'en ai pas encore vue sur master System.
Comme elles sont sélectionnables et utilisables plus facilement, du coup on en use plus volontiers. Un nuage me fait de l'ombre ? Tient, bouffe ces flèches !
Un mot sur l'aspect technique ? Sous ses dehors colorés et mignons, ce jeu est un ratage infâme; tellement sucré qu'il filerait le diabète à n'importe qui.
Euh, je plaisante hein ?
Sérieusement, les graphismes sont magnifiques, les musiques d'excellente facture, la maniabilité parfaite, et l'animation nerveuse. En plus le gameplay se renouvelle régulièrement avec les différentes possibilités des animaux que vous incarnez. C'est bien simple, il compte parmi les incontournables des 8 bits de Sega : Wonderboy 3 c'est bon, mangez en.
Au vu des quelques différences entre les versions, il serait dommage de ne pas les essayer à deux : oui parce que mine de rien, il y a du dépaysement.
Mon regret ? Qu'il n'y ait pas de Fox-man.
C'est vrai quoi ? C'est tout mignon un renard, et intelligent en plus, et charismatique...