Ce n'est pas parce qu'il est connu qu'il ne faut pas en parler.
Un après les évènements de Streets of Rage, au cour duquel les trois ex-policiers Adam, Axel et Blaze ont débarrassé leur ville du crime, lees problèmes recommencent.Alors que les trois héros qui étaient parti chacun dans leur coin devaient se retrouver, Adam manque à l'appel. Pire, sa maison a été incendiée et son petit frère Eddie "Skate" a appris qu'Adam avait été capturé. Les rues se remplirent de gangs.
Axel tenta de faire appel à ses anciens collègues qui l'avait aidé avec de l’artillerie lourde mais ceux ci n'étaient plus disponibles. Il recu l'aide de Max, un ami et lutteur professionnel : avec Blaze et Skate, il repartit nettoyer les rues une fois de plus.
C'est en effet quatre personnages que l'on peut cette fois sélectionner : Max le bourrin, Skate le plus faible et rapide, Axel et Blaze plus équilibrés, entre les deux.
Et nous voila dans le coeur de l'action.
Les commandes :
_ direction : déplacement.
_ bouton A : attaque spéciale, qui consomme un peu de vie.
_ bouton B : frappe normale
_ bouton C : saut.
Simple, n'est ce pas ?
En fait simple ne veut pas dire simpliste et on se rend compte manette en main ou livret devant les yeux que les personnages disposent d'un grand nombre de coups : en foncant, en sautant, spécial simple ou en mouvement...
Ces coups sortent de manière extrêmement intuitive. On a pas vraiment à penser à ce qu'on veut faire.
Si les personnages ont des caractéristiques différentes, ils sont également des mouvement distincts et donc chacun leur style : on ne joue pas Max juste comme une version lourde et puissante de Skate, donc à vous de choisir votre combattant en fonction de votre style.
Graphiquement le jeu est une franche réussite, même encore aujourd'hui : des sprites de grande taille et très détaillés. Les héros ont du charisme et même les adversaires sont reconnaissables.
Les développeurs ont même inclus un petit clin d'oeil à la série : des bornes d'arcade Bare Knuckle, qui est le nom du jeu au Japon. Les casser vous donnera des sacs de dollars ou des lingots, preuve que même les loubards paient leurs partise quand ils jouent à une machine Sega.
En plus des spéciaux et de vos coups normaux, vous aurez l'occasion de vous battre avec des armes que vous trouverez au sol ou volerez à des ennemis. Chaque personnage manie les armes différemment : pour ce que j'ai testé, Max est malhabile avec toutes, Axel rapide avec le tuyaux de plomb et Blaze très adroite avec un couteau ( elle peut faire des combos de trois coups avec).
Lorsque j'ai lu dans le livret que les bonus pouvaient se trouver dans des bidons, des machines, je me suis dit "Ok". Quand j'ai lu qu'on pouvait aussi en trouver dans des oeufs d'aliens, je me suis dit "WTF ?!" Et pourtant, voici la preuve en image.
Le jeu a beau être de la baston de rue, les développeurs arrivent à nous dépayser : la rue, puis un bar, puis un pont, un parc d'amusement ( dont ceci est une attraction), un bateau, une jungle ... Du coup on ne s'ennuie pas durant les 8 niveaux. Oui j'ai dit 8 : ca laisse de la mage niveau castagne. Surtout que vous reverrez des boss durant les derniers niveau. En mode facile, j'ai terminé le jeu avec Max avec 4 vies et sans utiliser de continu lors de ma première partie : vous imaginez que ca doit être plus exigeant dans les modes de difficultés plus élevés.
Je n'ai pas encore mentionné la bande son : qu'en est il ? Un cru exceptionnel signé Yuzo Koshiro : rythmé et varié, la bande-son colle à merveille à l'ambiance graphique. Pas de problèmes, les musiques sont reconnaissables, et même écoutables hors du jeu.
Des graphismes éblouissants, une bande-son inoubliable, une maniabilité infaillible et des personnages aussi charismatiques que distincts : voila pourquoi ce qui fait de ce jeu un titre exceptionnel, et un emblème de l'âge d'or de la Megadrive. Il n'est pas l'un des plus chers de la machine mais assurément un des plus jouissifs. Et encore, je n'ai pas pu y jouer à deux ...