Je ne vais pas faire de test de ce jeu : la presse papier et informatique vous a largement abreuvé dans ce registre. Non je vais juste vous dire ce que je pense.
Mon premier plaisir a été d'ouvrir la boite : oui une belle boite, à 60€. A peine arrivé dans le magasin, c'était la dernière qui restait : comme quoi je ne suis pas le seul amateur du coin. La boite contient le jeu, des autocollants et la bande-son du jeu : pendant que l'installation se faisait, j'écoutais la musique sur un autre lecteur.
Autre surprise du contenu : un petit papier expliquant que les dlc seraient gratuits. CD Projekt aime ses fans, et nous l'aimons aussi.
Puis j'ai lancé le jeu un peu ému ( je l'attendais tant) : surprise, mon système permet de le lancer en haute résolution, alors que je pensais devoir investir pour parvenir à peine à le faire tourner.
Je lance et commence le tutorial : le système de combat est riche, très riche. parade, esquive, attaque puissante... On sent l'évolution, le peaufinage depuis le premier.
La partie commence pour de bon, Geralt est à la recherche de Yennefer, son amante. J'ai enfin le contrôle complet de mon sorceleur et je découvre son interface riche : les possibilités d'évolution sont admirables, de même que la gestion de l'équipement est enfin satisfaisante. La possibilité d'importer une sauvegarde du précédent jeu est très à propos : nous suivons la vie de Geralt depuis qu'il s'est retrouvé amnésique à Kaer Moren, et je sens qu'on va enfin avoir nos réponses
Les choses se compliquent quand au cour d'une petite quête, je dois poursuivre à cheval un fuyard. Il faut dire que les actions possibles sont nombreuses, très nombreuses... Comme je joue au clavier+souris avec les flèches directionnelles pour le déplacement, je me rend compte d'un soucis très important : il est impossible d'assigner plusieurs actions indépendantes à la même touche. Par exemple je ne peux pas utiliser une même touche pour sprinter à pied, pousser mon cheval au galop et plonger dans l'eau.
Il a fallu que je cherche sur le web une solution pour enfin obtenir quelque chose d'acceptable, bien que pas parfait. Les joueur à la manette Xbox ont de la chance eux : le mapping des boutons est beaucoup plus agréable.
Une fois en mesure d'agir à ma guise, je commence à jouer et j'explore, je fais des quêtes, j'explore encore... Putain c'est réaliste: tout ne vous tombe pas cru dans le bec et il faut parler, sortir des sentiers battus pour découvrir des points d'intérêt ou des nouvelles quêtes.
Quelques heures plus tard, je finissais cette partie de l'histoire et me retrouvais dans une nouvelle localisation, bien plus grande que là où j'ai fait mes premiers niveaux. Et là croyez moi, j'ai ressenti dans les gencives la dimension monde-ouvert.
Après mes combats et ma victoire contre un gryphon, fier de mon niveau 4, je me suis dit que j'étais le roi du monde et que les chimères locales n'avaient qu'à bien se tenir. Plusieurs écrans de rechargement de sauvegarde, je commence enfin à comprendre que toutes les quêtes ne sont pas pour mon niveau et que s'il y a un crâne à coté de la barre de vie d'une bestiole, ca veut dire qu'il faut absolument courir sans se retourner !
La même chose est valable pour les humains : au niveau cinq, même un mutant bretteur peut se faire tuer par un troupe de bandits niveau 10. Notez que la règle n'est pas immuable : je m'attaque régulièrement à des goules niveau 9-10. Simplement je fais gaffe, j'utilise mes bombes et je bois de l'hirondelle ( potion de soin) sans hésiter.
Enfin j'ai aimé la fonction ajoutée dans les dialogue : certains choix sont chronométrés et vous devez réfléchir vite pour décider. Autre chose : nos décisions ont un impact, mais rarement immédiat. Du coup impossible de recharger la sauvegarde si les conséquences ne nous plaisent pas. C'est ca la vie : il faut accepter la responsabilité de ses choix. Réalisme, réalisme...
Mon constat est simple : je prend un pied monumental. Tel en fait que je n'ai pas besoin de jouer beaucoup pour prendre plaisir. A Ce rythme là, j'ignore quand je l'aurais fini.