Paperboy, à l'instar de Gauntlet, est à l'origine un jeu d'arcade développé par Atari et adapté à la Master System par US Gold. Il a d'ailleurs été à presque tous les supports électroniques à part peut être l'AS400 et la voiture de James Bond.
Dans Paperboy, vous incarnez un jeune livreur de journaux. Après l'écran titre, vous commencez par sélectionner votre niveau de difficulté parmi 3 : plus vous prendrez difficile, et plus les embûches seront nombreuses.
Vous êtes ensuite sur votre vélo. Votre mission sera livrer le journal à chaque maison abonnée, en évitant les obstacles, et en gardant un stock de journaux. Les maison abonnée seront reconnaissables à leurs boites à lettre. Les maisons non abonnée seront noires.
Vous devrez viser soit la porte, soit la boite au lettre pour que la maison soit validée . Avec les non-abonnés, vous pourrez lancer les journaux dans les vitre pour les casser.
En fin de parcours, vous aurez une petite piste de vélo-cross : vous gaufrer ici n'aura pas d'incidence sur votre nombre de vies, mais vous aurez plus de points en arrivant au bout sur deux roues que sur les dents.
Les obstacles vous menaçant durant votre livraison sont nombreux, à un point qu'on se demande pourquoi on laisse des gosses faire se boulot : ce seront des chiens, des voitures radio-commandée, des mono-cylistes, des motos et des voitures qui en auront après vous.
Chaque livraison compte pour un jour, et le but du jeu est de tenir les sept jours de la semaine. Au début de chaque livraison, une carte vous indiquera quelles maisons sont abonnées et lesquelles ne le sont pas. Si vous ne livrez pas bien un journal à un abonné ( vous avez loupé la porte et la boite au lettre, voir lancé dans une vitre), la maison se désabonnera pour une journée. Si plus aucune maison n'est abonnée, la partie est finie. D'après mes souvenirs, si vous faites un sans-faute lors de votre livraison, une maison non abonnée demandera la fois suivante le journal.
Comme pour Gauntlet, le jeu accuse son âge au niveau des graphismes. Surtout qu'en 1990, je pense qu'il était possible de faire mieux : US Gold a choisi la voie de la retranscription simple au lieu d'adapter aux capacités du support..
Pas trop de plaintes niveau musiques : il y a une seule musique, mais elle est correcte. pas d'objection pour les bruitages.
Niveau animation et jouabilité, le jeu se défend également :on ne peut rien reprocher, et le personnage répond bien.
Le reproche qu'on pourra faire, outre les graphismes, vient du gameplay qui est un peu limité. A l'époque c'était suffisant, maintenant ca fait un peu limité : tout ce que vous devrez faire est viser correctement les portes ou boites aux lettres, et éviter les obstacles. Il est clair que c'est plus simple à dire qu'à faire, mais passer son temps à répéter ca ? Et encore faut il accrocher au concept, ce qui à l'époque n'était pas mon cas.
Un jeu pas trop mal finalement - US Gold a déjà fait largement pire - mais qui ne vous retiendra pas forcément longtemps. A essayer puis ranger.