L'ordinateur à coté s'installe de manière satisfaisante ( au contraire d'hier) et je suis enfin zen : je profite de ce moment de paix pour parler d'une guerre.
Une guerre entre un homme, Bren Mc Guire, et The Machine, un être mi-humain mi-robot. Bren a déjà affronté The Machine auparavant en ayant revêtu l'armure de combat Turrican et pensait que le cauchemar avait touché sa fin, mais il faut croire que la paix n'est pas pour les braves. The Machine revient et dévaste des nombreux systèmes solaires, réduisant en esclavages des millions de gens. Alors Bren Mc Guire reprend son armure et retourne à sa guerre.
Mega Turrican est le nom Megadrive de Turrican 3, sorti sur Amiga et développé par Factor 5 en 1994. C'est, comme Alien Soldier, un shooter.
En fait non, pas comme Alien Soldier : si on regarde bien, les deux jeux sont à l'opposée dans le spectre du shooter.
Tableau de comparaison :
| Alien Soldier | Mega Turrican |
Armes portées | Jusque 4 | Une seule |
Munitions | Très limitées | Illimitées |
Vies | Une seule | Beaucoup de one-up trouvés |
Bonus | Très peu : rare bonus de vie et d'armes | Nombreux bonus d'armes, de santé, invincibilité, missiles et one-ups. |
Temps pour finir un niveau | Très court | Long |
Taille des niveaux | Anecdotique | Longs |
Aspect plateforme du jeu | Anecdotique : on fonce jusqu'au boss et c'est tout | Important : il faut explorer pour trouver les bonus |
Mega Turrican est donc un shooter où la plateforme n'est pas négligeable et l'exploration plus que recommandée : de nombreux bonus sont cachés et les vies supplémentaires sont légions ( le décompte est d'ailleurs indiqué à la fin de chaque niveau).
Il existe 3 types d'armes, chacune ayant jusque 3 degrés d’efficacité
_ le multi-laser : bonus rouge, large portée.
_ le laser : vert, puissant, mais concentré
_ le rebound : bonus blanc. l'arme tir au sol, au plafond et tout droit. Le tir faciale est faible, mais els tirs verticaux rebondissent vers l'avant.
A celà peuvent se cumuler des missiles à tête chercheuse, mais l'arsenal du héros ne se limite pas à ca : il lui est possible de se mettre en boule comme dans Metroid, et de poser des mine dans cet état. Cette utilisation entame la barre blanche sous la barre de santé. En cas de problème, vous pouvez utiliser des smart-bombs qui nettoient l'écran, mais au nombre limité ( indiquées en bas de l'écran à droite).
Si l'utilisation du mode boule vous permet d'emprunter les chemin étroits, vous disposez d'un autre élément vous permettant d'explorer : le grappin. Vous l'activerez avec le bouton A et pourrez choisir l'angle de de tir avec droite et gauche. Le grappin a une longueur limité et vous ne pourrez l'utiliser en plein saut, mais il sera d'une grande aide pour atteindre certaines plateformes et bonus apparemment inaccessibles.
Si l'exploration est importante, ce n'est pas au détriment des boss que vous croiserez régulièrement. Généralement, il faudra viser une partie précise de leur anatomie et faire preuve d'agilité pour toucher sans être touché : le grappin et le mode boule vous aideront ici encore à de multiples reprises.
Constat technique ? Le jeu est une réussite. L'adaptation depuis l'Amiga a nécessité quelques sacrifices mais la qualité reste là : les graphismes sont réussis et les musiques très sympathiques.
L'animation clignote parfois à l'occasion mais vous ne verrez jamais de ralentissement. Au niveau de la maniabilité, le grappin demandera de l'entrainement mais le personnage se manie bien et en souplesse.
Enfin la durée de vie est très bonne. Plusieurs modes de difficulté et 5 mondes variés à parcourir, chacun comportant plusieurs sous-niveaux. Afin de ne pas vous pousser directement dans la fosse aux lions tout en vous motivant, vous pourrez prendre le mode de difficulté easy et finirez le jeu aux deuxième niveau. Bien sûr pour voir une fin digne de ce son nom, il faudra réessayer avec plus de challenge.
Un très bon titre en conclusion : pas forcément d'une originalité folle, mais très bien réalisé et intéressant.