Un double test cette fois ci.
L'univers d'Ecco est pour le moins original à l'époque de sa sortie : point de sorts, de lasers, d'épées, de pistolets, d'armures ou d'XP, vous controlez ici un dauphin, Tursiops truncatus . Evoluant paisiblement dans l'océan avec son groupe quand un tempête aspire toute la vie aquatique, dauphins y compris, Ecco se met en quête et parcourt les mers pour les retrouver.
Vous explorerez les mers arctiques et tropicales avec un petit voyage dans l'espace pour finalement retrouver votre famille. Un beau voyage donc.
Vous controlez un dauphin certes, mais ne croyez pas que vous vous serez au pays des bisounours : la nature n'est pas tendre et les prédateurs sont légions, aussi devrez vous faire attention à votre vie. De même, n'oubliez pas que les dauphins sont des mammifères et qu'ils ont besoin de respirer : à intervalles réguliers, vous devrez retourner à la surface, dans des cavernes submergées ou taquiner certains coquillages pour qu'ils vous relâchent une bulle salvatrice. Votre dauphin possède de fait deux barres représentant son état : une barre de vitalité, et une barre d'oxygène, chacune représentée par 4 bulles.
Vous croiserez un certains nombre d'énigmes et divers cristaux : certains vous barrant la route, d'autres vous donnant des indices lorsque vous leur parlerez avec votre sonar. Ce qui m'amène au chapitre gameplay.
Votre dauphin a de la ressource : d'un bouton il pourra accélerer sa nage, charger pour porter une attaque ou utiliser votre sonar. La charge permet d'attaquer les ennemis mais également de manger des poissons afin de récupérer de la vie.
Le sonar quant à lui permet de parler au autres mammifères marins et aux cristaux, mais également d'afficher la carte des environ : réaliste.
Dans le deuxième jeu, Ecco sera amené à voyager dans le temps, trouver Atlantis et à traverser des océans aériens ( il faut les voir pour comprendre) pour prévenir une catastrophe. Vous aurez également l'occasion de vous transformer en d'autres espèces ( méduse, mouette ...) pour traverser les niveaux.
Si l'idée du scénario peut sembler simple, l'intrigue est intéressante et les divers dialogues vous pousseront à découvrir les mystères du grand bleu. A cela l'ambiance envoutante contribue beaucoup : si les graphismes sont du 8 bits, les musiques sont agréable, et la conversion depuis la version 16 bits est agréable à l'oreille.
Ecco est agréable à manier et cela ajoute encore au plaisir du jeu : il répond au doigt et à l'oeil et pourra faire des cabrioles et pirouettes en sautant hors de l'eau comme un vrai dauphin. C'est à un point que allumerez à l'occasion la console simplement pour le plaisir de voir Ecco évoluer dans l'eau.
Ecco The Dolphin est donc une merveille à mon gout : original, bien réalisé et enivrant. Passez outre les graphismes 8 bits et laissez vous envouter par les beautés des profondeurs.