"Jeu : je suis petit, je ne sais pas voler, et je cours après mes amis. Je suis également la mascotte de la Nouvelle-Zélande. Que suis je ?
_ Un hobbit !"
Hé non, je suis un kiwi. L'oiseau, pas le fruit.
Quoi c'est bizarre comme héros ? Et un hérisson ? Et un plombier accro aux champignons ? Vous croyez que c'est pas bizarre aussi, peut être ?
Dans New Zealand Story, un méchant morse a voulu se faire un jus de kiwi. Comme il est un peu myope ( et bête), il a confondu fruit et oiseau et emmené tous les piafs qu'il a trouvé. Par chance, l'un d'eux, Tiki, réussit à s'enfuir et jure de délivrer ses compagnons, arc à la main.
Un peu dans ce style là, quoi :
Les kiwi, c'est comme les américains : quand ils ont un arc, faut pas les embêter.
Voici un écran du jeu. L'interface est très sobre car vous ne verrez jamais que votre score. De toute façon, il n'y a rien d'autre. Tiki n'a pas de barre de vie, et son nombre d'essais restants est indiqué à chaque mort ou niveau débuté. Qui dit pas d'énergie dit mort en un coup. En effet et ce ne sont pas les occasions d'en perdre qui manquent. Vous devrez éviter nombre de piques mais aussi faire face à plein de méchants, allants du Bernard l'ermite a l'ours volant sur une plateforme, en passant par le singe lanceur de boomerangs.
Votre kiwi ne sera pas sans défense. S'il ne sait pas voler, il saura dans l'eau se muer en nageur de combat. Avec les powerups adéquat ( laissé à la mort des méchants), il pourra également lancer des bombes, tirer des lasers ou des boules de feu. Ca c'est normal : on est en Nouvelle-Zélande, Gandalf est passé par là il y a quelques siècles et a perdu son bâton.
A plusieurs reprises, vous serez confronté à des ennemis aéroportés, volant sur des têtes de mouton, des soucoupes volantes ou des canard en plastique. Il ya deux solutions dans ce cas :
_ tirer sur le véhicule : le méchant sera éliminé par la même occasion.
_ tirer précisément sur le méchant. Vous pourrez alors emprunter le véhicule pour vous envoler. Ce sera d'ailleurs obligatoire à plusieurs reprises.
Le but de chaque niveau est de délivrer un autre kiwi, mais vous affronterez aussi un boss tous les 3 niveaux. Le jeu comporte 21 niveaux, soit sept chapitres et boss.
Pour ce qui est de la technique, je manque d'inspiration. Les graphismes sont très bons avec des sprites mignons, même s'ils manquent un poil de lumière. Bande son correcte, maniabilité très bonne et animation sans accroc.
Là ou j'ai tiqué avec Tiki, c'est au niveau de la difficulté. Le one-hit-kill, c'est gentil, mais dans un jeu où vous avez des trucs blessants et des ennemis tous les quelques pixels, c'est pas gentil. Du tout.
D'autant plus que vous n'avez que trois vies, aucuns continues, et parfois pas le droit à l'erreur dans vos tirs ( et je me suis arrêté au niveau 2-2). Exemple de situation pas marrante : vous devez vous emparer de l'engin de vol d'un méchant pour progresser verticalement, et pour celà le viser très précisément tout en ne vous faisant vous même pas toucher.
New Zealand Story est un jeu très sympathique. Peut être pas un hit incontournable, mais agréable en main et à l'oeil. Le finir vous demandera toutefois du talent.