Test : The Incredible Hulk

Rayons gamma : symbolisés par la lettre grecque γ, ils sont une forme de rayonnement électromagnétique de haute énergie produits par la désintégration γ ou d'autre processus nucléaire ou subatomique tel que l'annihilation d'une paire électron-positron. Ils possèdent une longueur d'onde très courte inférieure à 5 picomètres. La découverte des rayons gamma est due à Paul Villard, chimiste français (1860-1934).

Ils sont également la raison pour laquelle vous ne devez surtout pas bousculer Bruce Banner dans le métro même aux heures de grandes affluences.





La jaquette impressionne clairement et la page de démarrage est sympa aussi.

Le jeu est basé sur le célèbre personnage de comics Hulk. Pour ceux qui ne jurent que par le manga, voici la petite histoire. Bruce Banner est un scientifique timide qui a travaillé pour l'armée et fabriqué une bombe à rayon gamma. En voulant sauver un enfant qui se trouvait sur le terrain d'essai de la bombe ( suite à un pari), Bruce se fait bombarder par les rayons mais survit miraculeusement. Amené à l'infirmerie, il se mettra en colère sous l'effet de la douleur et se transformera en un colosse vert presque inarretable : le Hulk. Docteur Jekyll et Mr Hyde, quelqu'un ?

Une fois l'écran titre passé, vous verrez la transformation de Banner puis débuterez le jeu.

L'histoire du jeu est passionnante : des méchants veulent conquérir la Terre et Hulk/Banner va les affronter. Le jeu est un beat'em'up-plateforme.



L'interface est très succincte : vous voyez en haut à gauche votre score, votre nombre de vie, et votre barre d'état. Il y a également un indicateur de pilules entre les vies et la barre, mais je n'ai pas trouvé sa fonction durant ma partie. Si quelqu'un sait/a le manuel, je suis curieux.

La barre d'état est le coeur du gameplay. Vous commencerez au deuxième niveau d'énergie, en forme de Hulk. Sous cette forme, vous pouvez effectuer quelque coups comme les uppercut ( bas+1), attraper les méchants ou donner des coups de poing simple. Trouvez des capsules vertes et votre barre se remplira. En atteignant les niveaux supérieurs d'énergie, vos coups seront plus puissants et vous pourrez réaliser d'autres coups plus dévastateurs.

A l'inverse, en vous faisant toucher, la barre diminuera. Elle baissera également avec le temps, la colère de Hulk s'estompant. Conclusion : ne trainassez pas.



Et voici ce qui se passe si passe si votre énergie diminue suffisamment pour revenir au premier niveau : Hulk se retransforme en Bruce Banner. Adieu grosses baffes et méga-mandales, il va falloir vous adapter.
Sa barre d'énergie étant ultra-courte, Banner se fera tuer en un coup. Ouch. Pour éviter celà, la technique favorite de Banner est de s'accroupir et de ramper très rapidement : avec un peu de chance, vous éviterez les tirs des méchants, mais c'est pas gagné.
Sous forme de Banner, vous n'avez que deux façons de vous défendre :
_ utiliser un pistolet ramassé. Sachez toutefois que l'arme n'a que deux coups et que le sbire de base en demande plus pour mourir. Ergo, si vous espériez faire un carton tout au long du niveau, c'est raté. Même si les armes réapparaissent après utilisation, cette option est à proscrire.
_ redevenir The Hulk. Il faut pour celà remplir votre barre de marron grâce à divers médocs trouvé dans les conteneurs blindés ( utilisez le pistolet, c'est le seul moyen de les ouvrir), puis vous faire toucher. Au lieu de vous tuer, cela vous contrariera suffisamment pour vous retransformer en Hulk.



Vous parcourrez cinq niveaux avant de voir la fin du jeu. Un boss vous accueillera à la fin.
Techniquement, le jeu s'en sort bien pour la Master System. Graphismes relativement soignés, bande-son correcte, maniabilité et animation ne posant aucun problèmes.
Non, là où le jeu coince, c'est dans sa mécanique. Je vous explique comment j'ai fini le jeu ( car oui, je l'ai fini, et à mon premier essai) :

J'ai commencé par tester la maniabilité de Hulk, et voir les différents mouvements. Uppercut ? Ca devrait être utile. Ainsi habitué, j'ai fait le premier niveau en éliminant chaque ennemis. C'était sympa : coups de hachette, uppercuts enchainés. Vint le premier boss. Perte d'une vie, mais je le bats ensuite.

Tiens, un petit bloc de texte style comics, une image, et niveau suivant.

Deuxième niveau, les adversaires se multiplient. Je commence à passer beaucoup de temps à les massacrer un par un, et le temps me fait perdre de l'énergie, et des vies. Je décide alors de changer de méthode, et je fonce dans le tas.

A partir de ce moment là et jusqu'à la fin du jeu, je ne me suis plus préoccupé de démonter les ennemis, simplement de les éviter et de ramasser les bonus au passage pour durer plus longtemps. Je mourais de temps en temps, mais les continues aidant, ca a marché. Le seul moment où j'ai vraiment eu des difficultés a été le dernier niveau, un passage de plateformes verticales basculant en alternance et demandant un très bon timing. Paradoxalement, la version humaine du personnage, pourtant censée être plus rapide et agile que le colosse, n'a été d'aucun secours dans ce passage.



Il y a de bonnes idées dans le jeu, comme la transformation en Banner à faible santé et le changement de style de jeu qui va avec, mais la répétitivité plombe l'ensemble. C'est marrant, je m'attendais à un jeu difficile, mais je n'ai pas utilisé la moindre triche pour en venir à bout, uniquement le mode easy ( par défaut) et les continues. Après, je ne sais pas si c'est lié au niveau de difficulté, mais j'ai trouvé la fin que j'ai vu particulièrement nulle. J'étais tellement lassé par les autres textes peu lisibles séparant les niveaux que j'ai failli ne pas la lire.

The Incredible Hulk se révèle finalement peu crédible en tant que jeu, ou alors pas plus de quelques minutes.