Encore un S : oui, c'est pas fini.
Ceux qui auront vu le film Running Man avec Arnold "Governator" "Schwarzeneger comprendront tout de suite de quoi il retourne. Pour les autres, bon ben imaginez un jeu télévisé où pour gagner vous verserez le sang de vos adversaires ou vos tripes. La deuxième option est à éviter.
Ca commence sur un plateau de télé : oui le niveau intellectuel ne s'est pas amélioré depuis notre époque.
Et voici le présentateur et ses poufs qui fera son apparition occasionnellement. A l'écran vous voyez en haut à gauche le nombre de vies et le score, à droite le nombre de continus. Donc le but est le suivant : vous devrez nettoyer des pièces les unes après les autres pour arriver au boss final. Dans chaque pièce, des vagues d'ennemis se succéderont et vous vous demanderez quand ca va s'arrêter. Il y a trois arènes à parcourir avant de voir la fin du jeu, et pas de choix de la difficulté.
Certains jeux demandent un moment pour être correctement évalués, voir plusieurs parties distinctes. Super Smash TV sur Master System n'appartient pas à cette catégorie.
L'idée du jeu est intéressante, mais la conversion se révèle un véritable désastre. Explication.
Première récrimination : les graphismes. Le jeu est moche avec un M majuscule. Les personnages ne ressemblent à rien et le décors est toujours le même fond gris.
Deuxième récrimination : c'est saccadé en diable. On a l'impression que les personnages se téléportent et c'est très désagréable. Qu'on ne me dise pas que ca vient des capacité de la machine, car c'est faux.
Troisième plainte : maniabilité à jeter et collisions très approximatives. Sur les deux parties que j'ai fait, j'ai claqué tous mes continus sans vaincre le premier boss car je mourrais souvent sans comprendre ce qui m'avait tué. Oui du coup le jeu est difficile.
Voici le premier boss : j'avais prévenu, c'est pas beau à voir.Enfin dernière plainte : la bande son. Celle ci consiste en un thème unique qui ne varie absolument jamais quelque soit ce qui se passe à l'écran. J'avais parlé de ce phénomène avec Cheese Cat'astrophe et ca se retrouve ici : bande-son inchangée = sentiment d'irréalité, de flottement. Et du coup on se fout presque royalement de ce qui se passe à l'écran car on ne sent pas impliqué.
Là on vire au grotesque.En regardant la page de smspower pour l'image de la jaquette, j'ai vu des critiques donnant 44 à 88% . Après une partie, je me suis demandé comment quelqu'un avait pu donner 88% à cette m... réalisation. Apparemment il s'agit d'une erreur de frappe et les critiques pensent la même chose que moi, à savoir que cette conversion est un magnifique ratage.