Voila, je me permet d'apporter ma pierre à l'édifice de ce forum, avec un petit test trés personnel. Certains propos peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, mais comme nous sommes tous des trentenaires drogués et alcoolisés......
The Lucky Dime Caper Starring Donald Duck
Année de sortie européenne 1991
Editeur SEGA
Nb de joueurs 1 (Ou 37, mais chacun son tour)
Scénario. Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre…..Une époque, révolue depuis, ou un jeu estampillé DISNEY était un jeu de qualité, pas une daube immonde, vendu en grande surface entre les maquillages de Maman et la ponceuse de Papa, de telle sorte que l’enfant, vicieux et sournois, obtienne ce jeu par tous les moyens ! (C’est un père qui parle).
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos canards (Facile, je vous l’accorde), The Lucky Dime Caper (que j’appellerais désormais LDC parce que je suis feignant, et que c’est moi qui décide, na !) nous conte une histoire à dormir debout : Oncle Picsou donne un sou à ses petits neveux, alias Riri, Fifi et Loulou !!! Picsou qui donne quelque chose, quoi !!!! Oui le mythe de la grosse pince en prend un coup, mais bon, passons….. Donc Picsou remet un sou qui fera office de porte bonheur aux 3 frangins, car lui aussi, étant jeune, il avait battit sa fortune en partant d’un simple sou etc etc….. Bien évidemment il ne s’étend pas sur ses multiples détournements de fonds et fraudes à l’assurance qui lui ont permit de s’en mettre plein les fouilles……
Jusqu’ici tout va bien, nos canards préférés nagent dans le bonheur et s’apprêtent à se rouler un blunt gigantesque lorsque surgit la méchante (Ben oui forcément, vous en connaissez beaucoup vous des jeux sans méchant ?), j’ai nommé Magica del Spel, Miss Tick pour nous petits français. Et bien évidemment, elle n’est pas venue pour partager le pétard de Donald, mais pour piquer :
- le sou porte bonheur de Riri, Fifi, Loulou
- le sou porte bonheur de Picsou
- Riri
- Fifi
- Loulou
- Le blunt de Donald… Ah ? ben non en fait……..
Comme vous pouvez le constater, la garce ne fait pas les choses à moitié, et c’est donc là que les choses sérieuses commencent :
Picsou : « Donald, va botter le cul de cette s…….. et récupérer mon sou »
Donald : « Ok ok, et les gamins aussi, non ? »
Picsou : « Euuuuh, ouais ouais si tu veux, mais si tu veux une récompense, c’est mon sou qu’il va falloir ramener »
Donald : « Allez, vendu! Je finis mon spliff et j’y GO »
(Traduction très aléatoire, j’ai quelques lacunes en Anglais, mais en gros c’est ca)
Je tiens à signaler quand même que dans TOUTES les aventures de Donald et Picsou, le premier se fait systématiquement promettre une récompense par le second, et systématiquement, ce pauvre (ou cet abruti, c’est au choix) Donald ne voit rien venir….. Mais non, à chaque fois que l’autre pince lui demande un truc, il court, il vole, il obéit, tel un RMIstes à qui on promet un petit boulot au black pour arrondir la fin du mois !
Voila donc pour le scénar ultra poussé, et qui à ma grande surprise parvient à remplir une page Word !
Technique. Parlons désormais du jeu en lui-même, nous sommes face à un jeu de plates-formes très classique dans sa forme, mais qui propose moult détails qui le rendent très attachant. Sorti en 1991, il fait parti de ces jeux qui techniquement, exploitent à merveilles notre 8 bits favorite. C’est coloré, bien animé, fluide, bref agréable à jouer. Ce qui frappe le plus, c’est le travail d’animations dont bénéficie Donald. Faites le se baisser, et il cligne des yeux, immobilisez le, il tapera du pied en s’impatientant, dans un volcan, il suffoquera, en Antarctique, il grelottera… Ceci n’est qu’un aperçu du boulot abattu par les développeurs, qui à l’époque ne prenaient pas les gosses pour des pigeons…..
Au chapitre du son, nous sommes dans la bonne moyenne SMS, à savoir des musiques sympas mais répétitives, et des bruitages corrects.
Gameplay Mais l’esthétique ne fait pas tout, encore faut il que le jeu soit agréable à jouer une fois le pad en main, et là nous avons à faire à un très bon titre. Donald, muni d’un marteau à faire pâlir d’envie bob le Bricoleur, marche, saute, frappe, fais le moonwalk (Non ca c’est pas vrai) avec une facilité déconcertante. Pas aussi rapide qu’Alex Kidd, notre marin à plume reste néanmoins facile à manipuler.
L’armement dont bénéficie notre héros a clairement inspiré EPIC lors du développement de GEARS OF WAR, Marcus Phoenix….pardon, Donald écrase les adversaires à la manière d’un plombier moustachu bien connu, écrase la g…..de ses adversaires avec le marteau dont j’ai parlé plus haut, mais peut également lancer des frisbees redoutables, aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale. Moi je vous le dit, faites pas chier Donald, c’est un fou dans sa tête.
Tout les 2 ennemis annihilés, Canard WC récupère un bonus, étoile, arme, vie supplémentaire…. Toutes les 5 étoiles, Donald devient invincible quelques secondes, alors mieux vaut en profiter et foncer !
Ici pas d’armure ou de barre de vie qui se régénère en restant planqué derrière une carcasse de Warthog (Mais de quel jeu suis-je en train de parle ?), une première touchette avec un adversaire, et on perd son arme, une deuxième, et Coincoin Man va servir de garniture au resto chinois du coin. Tolérant donc, mais pas trop non plus.
Durée de vie / Difficulté Dans la lignée des Astérix et autres Sonic, LDC n’est pas un jeu hyper difficile, même si certains passages peuvent s’avérer plus casse-pieds que d’autres. En revanche, grosse déception en ce qui concerne les boss, beaucoup trop simple à battre à mon gout. Mais n’oublions pas que nous sommes face à un jeu marqué du sceau de la Mickey Corp. Et qu’il s’adressait à l’époque à un public jeune. Preuve en est de la présence de continus illimités.
La durée de vie est relativement courte, mais le jeu se ressors de temps en temps avec plaisir, l’aspect BD apporte un vrai plaisir, et la volonté de faire Peter le score et finir le jeu sans abuser des continues contribuent à la rejouabilité du titre.
Conclusion. Un excellent titre qui se hisse à mon gout aisément dans le top 10 des jeux de ce style sur SMS, beau, maniable, rejouable, LDC nous offre ce que l’on recherche tous dans un jeu vidéo, DU FUN !
Ma note, 8/10 (-1 pour la faible difficulté, et -1 pour la durée de vie)
Mahht