"SYLESIS.
_ Oui seigneur ?
_ TU TE REMETS AUX TESTS ?
_ Euh oui.
_ TU AS DONC RETROUVE LA FOI ?
_ Oui, et désormais je n'aurais de cesse que de tester tous les jeux sega, y compris Virtual Hydlide sur Saturn.
_ VRAIMENT ? JE SUIS FIER DE TOI, MON DISCIPLE.
_ Non je déconne : les serveurs de Diablo 3 viennent encore de fondre, et faut bien que je m'occupe le temps qu'on les remplace."
Note to self : retrouver ma boite de Ristar, la scanner et l'envoyer à smspower. Celle ci a visiblement connu la guerre du golf.
Et l'Afghanistan.
Et le premier jour des soldes chez Tati.
L'histoire : une galaxie est menacée par le méchant de permanence le jour de la sortie du jeu ( "monsieur le méchant roi de Despair", en cdd non-renouvelable de bad-guy). Pour le contrer, une étoile filante dotée de pouvoirs exceptionnels arrive du fin fond de la galaxie et part délivrer les planètes occupées.
Pour lutter contre les méchants, la petite et mignonne Ristar devra utiliser ses bras et sa tête, littéralement. Je veux dire par là que pour attaquer un monstre, votre personnage étirera ses bras extensible, l'attrapera, puis se propulsera vers lui en un magnifique coup de boule, lui faisant voir des étoiles. Tout le gameplay est basé autour de ces bras ressorts. Outre pour l'attaque, ils vous serviront à attraper les plateformes pour vous y propulser et vous accrocher aux pivots afin de tournoyer et de vous envoler. Si vos ennemis portaient quelque chose, vous pouvez aussi le ramasser et le lancer. Les possibilités sont multiples. Vous pouvez même immobiliser les ennemis et vous en servir comme appuis pour vous balancer.
Les bonus du jeu sont classiques : des étoiles à collecter ( 100 pour une vie sup), des pièces pour le score, des étoiles pour la santé, et de l'invincibilité.
De mémoire, le jeu comporte cinq niveaux, divisés en deux actes + un boss. Un système de mots de passe vous permet de ne pas recommencer au début. Chaque niveau consiste en une planète à nettoyer, et chacune a son atmosphère qui lui est propre. La première est une planète forestière, , la deuxième est une planète recouverte d'eau ( bataille sur un galion ) et la troisième, Sonata, est dédiée à la musique. Quelque soit le niveau, le rendu est charmant : les graphismes sont fins et colorés; bref, un plaisir pour les yeux.
L'animation et la maniabilité ne sont pas en reste. Le premier constat console (ou manette si vous émulez) en mais est que le personnage se contrôle comme un charme, et on fait de cette petite étoile ce que l'on veut. En étirant les bras correctement, on peut agripper de nombreuses choses, et il est possible de finir les niveaux sans presque jamais toucher le sol. Cette possibilité de voltige est particulièrement agréable.
Le jeu est également très bon coté animation, comme je le disait. les monstres n'ont rien d'exceptionnel mais le jeu est fluide, et surtout, Ristar est dotée de mimiques assez amusantes. Selon le niveau, si vous la laissez inactive, elle s'impatientera ou battra la mesure. Au bord d'une plateforme, elle sera en équilibre instable et agitera des bras pour essayer de se rétablir. Avec sa jolie bouille ronde, Ristar avait l'étoffe d'une mascotte.
Et si je vous disais que la bande-son est de toute beauté ? Et bien c'est le cas : les musiques sont agréables à entendre et se fondent bien dans le jeu.
A t'il donc des défauts, ce jeu ? J'en vois deux, oui.
Le premier est sa relative facilité : les niveaux se parcourent sans trop de problèmes, seul le dernier boss m'a donné du fil à retordre.
Le deuxième n'en est pas vraiment un en fait. Le jeu est sorti à une époque où Sega tournait ses forces vers la Saturn et commencait à délaisser la Megadrive et la Game Gear. De fait, les joueurs ne sont pas intéressés à ce titre comme il le méritait. Le jeu en lui même est sympathique, mais il aurait pu bénéficier d'un peu plus de développement et d'une suite pour un personnage qui avait du potentiel.